DEGÂTS DU GIBIER : EN FRANCE, LE PRESIDENT NATIONAL DES CHASSEURS HAUSSE LE TON POUR LE SANGLIER. AUX PAYS-BAS, LE GAZAGE DES OIES CONTINUE.
L’impact environnemental à venir, notamment ornithologique serait immense. C’est à juste titre qu’il est dénoncé. La LPO monte au créneau. Elle a raison de le faire. Pour les oiseaux migrateurs, pour les espèces protégées l’enjeu est de taille.
160 espèces d’oiseaux dont 98 nicheuses, 14 inscrites en annexe 1 de la Directive Oiseaux de l’UE sont présentes sur le site. Chaque année, plus de 200 000 oiseaux migrateurs de 86 espèces franchissent le Col de la Bataille (sources : LPO).
Demain, le Col de la Bataille ?
Photo Inter/Bing/CC
Un non-sens écologique absolu
Construire un méga parc éolien industriel de 6 à 10 éoliennes dans le Parc Naturel Régional du Vercors, troubler la quiétude de ce haut-lieu sanctuarisé chargé d’Histoire en prenant le risque de semer la discorde parmi ses habitants, énaturer par le béton et l’acier un paysage grandiose et immuable au patrimoine naturel remarquable jusqu’à présent préservé, dénaturer le Col de la Bataille en le coiffant de gigantesques mâts de 150 mètres de haut, y déployer une herse monumentale et monstrueuse de pâles broyeuses et aspirantes qui piégeront immanquablement une partie des oiseaux sédentaires, des chauves-souris (selon la LPO, une seule éolienne en tue 79 par an), des oiseaux de passage lors de leur migration, 90 % étant des espèces protégées au niveau européen et national, tel que l’aigle royal, serait un non-sens écologique absolu.
Un non-sens écologique absolu
Photo Inter/Bing/CC0/Pixnio
L’Interdépartementale Chasse Drôme-Ardèche s’y opposera
Nous avons été la première association de dimension régionale à nous positionner sans ambiguïté contre des projets éoliens industriels présentant une menace grave pour l’avifaune migratrice (*).
Nous ne sommes pas contre l’éolien par principe. Nous agissons au cas par cas quand l’essentiel est en jeu. Parce que tout est question d’équilibre. Avec le projet drômois éolien RES, l’équilibre est manifestement rompu.
En la matière, l’expertise de l’Interdépartementale Chasse Drôme-Ardèche est reconnue. Nos dossiers ont toujours été étudiés, nos arguments pris en compte par les pouvoirs publics, les élus, EDF, CNR. Plusieurs fois, nous avons eu gain de cause sur le terrain en obtenant l’abandon d’un projet ou la modification significative d’un autre (*).
Contrairement à d’autres, nous l’avons toujours fait bénévolement, ce qui est notre force. Nous l’avons fait par conviction, par fidélité à des valeurs auxquelles nous croyons. Nous le faisons encore aujourd’hui pour témoigner concrètement en direction des jeunes et des générations futures que tout n’est pas à vendre, que tout ne s’achète pas.
(*). http://www.interchasse-dromeardeche.fr/estivales-2017-2/
« Oiseaux, éoliennes, bilan ». Article du 17 juillet 2017
Photo Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/Adrien Vermare
Dans la nature, à chaque espèce ses maladies. C’est l’idée répandue. Ce serait plutôt rassurant … mais c’est en partie inexact. Mauvaise surprise ! Des chercheurs viennent de découvrir que la maladie hémorragique virale du lapin (VHD), responsable localement d’hécatombes parfois plus meurtrières que la « myxo », tue également le lièvre.
Un variant du virus initial (RHDV) en est la cause : le RHDV2.
Nouveau virus
Le lapin avait ses maladies spécifiques, le lièvre les siennes. Voilà désormais qu’un nouveau virus capable de contaminer les deux espèces s’installe. Selon les scientifiques de l’ANSES, de l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse, de SAGIR (ONCFS), comme pour le lapin de garenne, le RHDV2 est maintenant présent chez le lièvre « vraisemblablement dans l’ensemble des départements ».
Pas rassurant du tout.
. On connait la chanson officielle mise en musique par le ministère de l’Ecologie : les loups dans la nature qui déciment les troupeaux, désespèrent bergers et éleveurs, font craindre aux familles de montagnards pour leurs enfants un vrai drame hélas de plus en plus prévisible, coûtent des millions € aux contribuables, sèment la pagaille dans notre région, ces loups sont des animaux protégés parce que … ce sont des loups.
Pas de chance pour M. Hulot ! Les « loups » présents dans les Alpes, les Vosges, le Jura, les Pyrénées, le Massif central et dans une quarantaine de départements ne sont pas des loups.
Ce sont des animaux hybrides. C’est le laboratoire allemand Forgen, de renommée mondiale, connu pour sa rigueur scientifique, qui en apporte la preuve :
« Les analyses génétiques démontrent avec certitude l’existence réelle d’individus hybrides (croisements de chiens et loups) dans 100 % des cas étudiés, soit 20 hybrides identifiés sur 20 analyses complètes effectuées ».
Avec le travail de ce laboratoire indépendant, la thèse du « retour naturel en France du loup d’origine italienne » en prend un coup quand Forgen extrait dans chacune des vingt analyses des gènes de loups … russes, estoniens, baltes !
L’introduction dissimulée et artificielle d’un animal hybride issu de croisements ?
Photo Inter/Bing/Tanja Askani
Lors de son arrivée dans le Mercantour voici une trentaine d’années, le loup a été tapageusement vendu à l’opinion publique par des associations militantes et quelques exaltés des villes comme étant le retour « naturel » d’un animal « génétiquement pur », au comportement « sauvage » et « craignant l’homme ».
Il pourrait s’avérer qu’il s’agit en réalité de l’introduction dissimulée et artificielle d’un animal hybride issu de croisements chiens-loups, ce qui expliquerait dans la nature le comportement aberrant d’animaux qui approchent l’homme en plein jour à proximité des maisons, entrent dans les enclos et bergeries, attaquent sans aucune crainte tout ce qui passe à portée de crocs.
En plus de l’existence démontrée d’hybrides, on apprend avec intérêt que là où le nombre de loups est officiellement de « 3 » (selon l’ONCFS, établissement public sous tutelle du ministère de l’Ecologie), les analyses scientifiques indépendantes apportent la preuve d’une présence de … 10 loups « au minimum » (Cf. Etude des loups en Aveyron par le laboratoire Forgen). Pourquoi continuer de mentir si Forgen a raison ?
Petit vent de panique à la direction communication de l’ONCFS
Après avoir nié le fait (Cf. l’article d’Estelle Zanardi dans Le Dauphiné Libéré du 27/11/2017), l’organisme gouvernemental a admis ensuite sous la pression médiatique qu’il y a bien des loups hybrides dans la nature. Mais pas 100 %, juste « 7,5% ».
La décision appartient au ministre de tutelle, M. Nicolas Hulot
Sur quels éléments scientifiques probants s’appuie la communication de l’Office pour contester aussi radicalement les résultats de Forgen ? Selon quel protocole, quelle méthodologie et surtout avec quelles garanties d’indépendance pour les chercheurs et les communicants ? Il serait utile de l’expliquer.
. Voilà en effet des chercheurs agréés, des scientifiques réputés (ceux de Forgen) qui publient immédiatement, en toute transparence et indépendance, sans se contredire, l’ensemble des informations demandées qu’ils détiennent. Or, il s’agit d’informations capitales qui contredisent radicalement le discours officiel tenu depuis trente ans.
Si l’on veut vraiment connaître la vérité, il existe un moyen.
Photo Inter/Bing/Dessin Vanessa Lewis
La décision à prendre n’appartient à aucun des salariés de l’ONCFS, quels que soient le mérite, la conscience professionnelle, les compétences et la place de chacun dans la hiérarchie car ce sont tous des agents de l’Etat. La décision n’appartient qu’à une seule personne en France :
Elle appartient au ministre de tutelle, M. Nicolas Hulot.
Réunir un comité d’experts indépendants pour faire la clarté
Ce que l’Interdépartementale Chasse Drôme-Ardèche demande en conséquence au ministre d’Etat chargé de la Transition écologique, c’est d’en finir avec la confusion. Comment ? En permettant à tous, éleveurs, bergers, chasseurs, habitants, élus, journalistes, contribuables de pouvoir comparer en toute clarté et connaissance de cause d’une part la méthode de l’Etat qui mène des enquêtes en France depuis trente ans sur le loup, d’autre part, les informations inédites et essentielles que constitue la publication récente des résultats de travaux scientifiques d’un laboratoire indépendant étranger connu pour son sérieux.
. Ce que pense de cette affaire de loup le Président des fédérations de chasseurs (FNC) :
Photo Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/Corentin Guérin
Oreilles de sanglier prélevées, analyses de sang et de poils, tests génétiques comparatifs, recherche universitaire, etc. Concrètement, ça donne quoi ?
Photo Inter/Bing
Toutes les données scientifiques collectées depuis maintenant cinq ans sur l’origine toujours « inconnue » de la « maladie » du sanglier ardéchois et du sanglier pyrénéen sont centralisées par SAGIR (organisme d’Etat sous tutelle du ministère de l’Ecologie). Sur ce dossier toujours sensible, SAGIR communique au compte-gouttes, parfois de façon erronée (nous en avons fait la démonstration sans être démenti).
Des chercheurs qui trouvent, c’est mieux
Alors, SAGIR ! … S’agirait maintenant de dire aux chasseurs (et au nouveau préfet de l’Ardèche) où en est la recherche. Comme disait le général de Gaulle, « Des chercheurs qui cherchent, c’est bien. Des chercheurs qui trouvent, c’est mieux ».
Willy Schraen, Président de la FNC
Photo Inter/Capture/Facebook/WS
S A N G L I E R
LE PRESIDENT NATIONAL DES FEDERATIONS DIT STOP ! WILLY SCHRAEN EN A ASSEZ QUE LES CHASSEURS PAIENT LES DEGÂTS DU GIBIER LA OU ON LEUR INTERDIT DE CHASSER : « CE N’EST PLUS SUPPORTABLE ! ».
Photo montage Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/SR
« Si nous payons 100 % des dégâts, nous voulons maîtriser 100 % du territoire »
Willy Schraen avait prévenu : il dit ce qu’il pense, il fait ce qu’il dit.
En direction des agriculteurs, le patron des fédérations de chasseurs fait retomber la pression :
« Ce n’est pas parce qu’une minorité agit mal, du côté des chasseurs comme des agriculteurs, qu’il faut donner l’impression que tout le monde se déteste ». Choisir la revue La France agricole pour le dire n’est pas anodin.
LE DISCOURS DE LA FNC A CHANGE, LE TON AUSSI
En direction de l’Etat, le ton est différent. Le discours de la FNC a changé :
« Ce qui n’est plus supportable, c’est que nous payons 100 % des dégâts alors que (…) 10 ou 20 % d’une commune sont soustraits à la chasse et qu’on ne peut plus rien maîtriser. Si nous payons 100 % des dégâts, nous voulons maîtriser 100 % du territoire. Celui qui paye commande ! ».
Willy Schraen vient en fait d’ouvrir le colossal chantier de la réforme des dégâts que la FNC entend négocier avec l’Etat. Il y a urgence : les fédés doivent trouver 50 millions € pour régler la facture des dégâts. Selon la revue Nos Chasses, une vingtaine d’entre elles seraient carrément « au bord de la faillite ».
Il se dit qu’Emmanuel Macron en personne aurait le dossier sur son bureau.
L’ÉCOLE BUISSONNIÈRE REMPLIT LES SALLES
Exception faite d’un trio féministe dénigrant le film dans un supplément féminin diffusé chaque semaine dans notre région, la critique a été unanime pour saluer un beau film (« sans-doute le plus réussi de Nicolas Vanier ») :
« L’école buissonnière ».
Le public ne s’y est pas trompé
2 millions de spectateurs, souvent venus en famille, devraient assurer l’entrée de ce film au Top 10 du cinéma français pour 2017.
Oies gazées ou oies chassées ? Le choix d’un ministre d’Etat d’abord soucieux de plaire à « (ses) copains »
Photo Inter/Bing/Michael Maggs/Wikimédia Commons
Nicolas Hulot est un ministre d’Etat heureux
Il peut l’être. En mettant dans la balance de l’aéroport de Notre-Dame-des Landes le poids de sa démission, Hulot-L’écolo a parfaitement réussi son coup :
Obtenir de l’Etat garant de l’ordre public qu’il cède à 200 « zadistes » hors la loi squattant des terres qui ne leur appartiennent pas, entravant la circulation, menaçant de recourir à la violence contre les forces de l’ordre, les journalistes, les gens du voisinage ; obtenir de l’Etat centralisateur qu’il ignore jusqu’au mépris les arguments des élus de terrain ; obtenir de l’Etat donneur de leçons qu’il ignore arbitrairement 179 décisions de justice ; obtenir de l’Etat républicain qu’il ignore si peu démocratiquement les résultats des consultations électorales ; obtenir du Chef de l’Etat qu’il ignore, jusqu’à la trahison des entrepreneurs et citoyens du Grand Ouest qui lui ont fait confiance, sa promesse électorale par deux fois répétée.
On pouvait être pour ou contre l’aéroport ; on peut être pour ou contre l’utopie autogestionnaire-agro-libertaire, la question n’est pas là. Constatons simplement que l’heureux ministre d’Etat n’a pas eu à assumer devant l’opinion publique la moindre parcelle de responsabilité dans un choix gouvernemental où M. Hulot aura pourtant été constamment en position de force.
Car Nicolas Hulot ministre déteste choisir …
Parce que choisir, en politique, c’est souvent déplaire aux uns pour faire plaisir aux autres même si M. Macron pensait avoir pu démontrer le contraire – jusqu’à la décision de Notre-Dame-des-Landes – grâce à son fameux faire-plaisir-à-toutle-monde … « en même temps ».
M. Hulot vient de passer sans transition des vols d’avions aux vols d’oies. Crash ministériel à l’arrivée ?
Recevant le Président de la FNC, Willy Schraen, Nicolas Hulot « a quitté sa fonction de ministre d’Etat pour redevenir le militant écologiste » lorsqu’a été abordé le dossier de la chasse de l’oie en février.
« Sidérant »
Selon la FNC, « le ministre a totalement fermé la porte à toute discussion, avec, pour argument sidérant, « que (ses) copains seraient en colère s’il devait trouver un accord sur les oies » (…) »
Sidérant, en effet. Gazer les oies, cela ne semble pas mettre le moins du monde le ministre « en colère », ni ses « copains ». Nous, si.
Les vans de la mort
L’oie sauvage (cendrée, rieuse, bernache, etc.) est aux Pays-Bas (Etat membre fondateur de l’Union Européenne) ce que le sanglier est en France : devenue très abondante, l’oie est localement surdensitaire. Elle occasionne alors des dégâts aux cultures qu’il faut indemniser. Là s’arrête la comparaison car en France ce sont les chasseurs qui paient 100 % des dégâts du gibier. Pour faire face aux dégâts des oies (entre 10 et 20 millions € par an), les Pays-Bas qui n’auront bientôt plus de chasseurs (0,1% de la population) s’en remettent aux impôts prélevés par l’Etat. S’ajoutent à l’argent public national les subventions européennes (les contribuables étant alors ceux des 28 Etats-membres actuels de l’UE), subventions qui servent directement ou indirectement aux opérations d’éradication des oies.
Pleurer sur le gavage des oies domestiques mais se taire sur le gazage des oies sauvages ?
Si le bons sens était encore d’actualité, il serait logique de chasser davantage l’oie en Europe là où elle naît et là où elle migre. Mais ce serait trop simple ! Les Pays-Bas, en pointe dans l’écolo-manie, ont fait disparaitre, pour des raisons philosophiques, idéologiques … et lucratives, la chasse au gibier d’eau traditionnelle et populaire. Pour chasser le canard et l’oie, il ne reste pratiquement plus en Hollande que des chasses privées tournant à 95 % avec des chasseurs étrangers ayant les moyens de se les offrir : préfiguration de ce qui attend les chasseurs français, les mêmes causes produisant les mêmes effets ?
Forts de leur brillant exemple, les Pays-Bas ont convaincu la Commission Européenne de rayer partout du calendrier trois mois de chasse aux anatidés (juillet-févriermars), d’où l’expansion inévitable et incontrôlée des oies sauvages. Ceux qui pleurent sur le gavage des oies domestiques se taisent sur le gazage des oies sauvages. Car, pour les écolos-maniaques, mieux vaut gazer les oies que les laisser chasser.
Le résultat est là : depuis plus de dix ans dans l’Union Européenne (UE), des centaines de milliers d’oies sauvages juvéniles ou en mue, à peine ou pas volantes, génétiquement programmées pour la liberté et la migration, sont capturées dans la nature en étant rabattues (sur terre à coups de bâtons, sur l’eau par des bateaux à moteur) vers un chenal étroit, un long fossé ou un petit canal, puis encerclées à l’aide de filets, poussées vers des enclos démontables, entassées et piétinées vivantes dans de grandes remorques spécialement aménagées telles que les vans servant au transport de chevaux (c’est plus pratique parce que plusieurs hommes peuvent s’y tenir debout, plusieurs bouteilles de gaz de 100 Kg aussi). Dans les vans de la mort, ces magnifiques oiseaux sauvages sont alors gazés en nombre sans avoir eu la moindre chance d’y échapper.
Entre laisser chasser proprement ou laisser gazer les oies de façon répugnante, Nicolas Hulot ministre semble avoir choisi
La pratique répugnante du gazage des oies sauvages (alors que les différente espèces sont toutes classées par l’UE soit « chassables », soit « protégées » ) n’aurait jamais dû avoir lieu et n’aurait jamais pu avoir lieu sans un cadre légal, des dérogations, des tolérances, des facilités, des lâchetés, des mensonges procédant d’un choix assumé de gouvernants et d’élus ayant pu s’appuyer pendant des années sur le silence complice des consciences sélectives en matière de protection des oiseaux et de bien-être animal, qu’elles soient médiatiques, associatives ou individuelles.
Ministre de l’Ecologie-et-de-mes-copains
Face à l’indignation générale suscitée en Europe par quelques vidéos courageusement tournées et mises en ligne, relayées massivement par les chasseurs sous les sarcasmes de l’écologie bien-pensante, cette pratique odieuse a certes reculé mais elle existe encore tout en se faisant évidemment beaucoup plus discrète. Le gazage des oies et leur incinération reste une pratique dégradante qui fait de l’animal sauvage une chose, un encombrant dont il faut se débarrasser au moindre coût. Pour tous ceux qui aiment la nature, chasseurs ou non, c’est à vomir.
Nicolas Hulot, ministre d’Etat, ministre de tutelle de la Chasse utilisera-t-il enfin auprès de Bruxelles les arguments connus qui rendraient possible de chasser légalement l’oie en France quelques jours en février ? Ou Nicolas Hulot, ministre de l’Ecologie-et-de-mes-copains confortera-t-il jusqu’à l’extrême une situation aberrante et scandaleuse ? Celle qui permet depuis plus de dix ans de gazer des centaines de milliers d’oies sauvages en Europe mais interdit toujours aux chasseurs français d’en prélever proprement en février une petite quantité ?
A propos, qu’en pense-t-on à Matignon et à l’Elysée ? …
Gazer les oies sauvages plutôt que les chasser ?
Photos Inter/Film/Jos De Putter/
Ganzen ruimen Voor de grote vakantie doe je zo/de Correspondent
https://decorrespondent.nl/2813/mini-docu-ganzen-ruimen-voor-de-grote-vakantie-doe-je-zo/158613818-a31d118f
LES PRESIDENTS DE FEDERATIONS DE LA DRÔME ET DE L’ARDECHE COMMUNIQUENT ENSEMBLE SUR LA BECASSE
Photo Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/Florian Lalièvre
Photo Inter/Capture d’écran/France 5
D’après BFMTV, les commentaires acides de l’ancienne ministre de la grive communale Drôme-Ardèche, Ségolène Royal, « hérissent les membres de l’exécutif, à commencer par le principal visé, Nicolas Hulot »
Hulot ? « Il en a marre ! ». « Royal exaspère »
« Il en a marre ! », confie un membre du gouvernement à propos des commentaires désobligeants de « l’Ambassadrice des Pôles » tenus à l’encontre de son successeur au ministère de l’Ecologie.
Selon L’Obs, c’est confirmé : « Ségolène Royal agace tout le monde au gouvernement ». « Elle exaspère ».
Même écho du côté du Parisien :
« Il suffit de prononcer le nom de Ségolène Royal devant un membre du gouvernement pour que s’ouvre la boîte à baffes ». « Elle est épouvantable », estime un ministre.
Selon « Le Parisien », ses rapports avec Nicolas Hulot sont devenus « glaciaux ».
« Pas d’embrouilles »
Pour le moment, si la ministre du pigeon ramier ardéchois de mars semble épargner le chef de l’État, c’est pour mieux s’en servir comme bouclier contre les membres du gouvernement qui lui sont hostiles et lui barrent donc la porte à un retour aux affaires :
« J’ai un point commun avec Macron, dit-elle au Parisien, celui des gens qui bossent, qui maîtrisent leurs sujets et ne font pas d’embrouilles ».
Photomontage Inter/Capture/Bing/CC
« Bosser » ?
Comme … se prélasser dans les hôtels quatre étoiles en faisant le tour du monde en avion aux frais des contribuables ? Ce genre de boulot, ce n’est quand même pas l’usine, ni la mine, ni le bagne, si ?
Photos Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/Archives
« Maîtriser son sujet » ?
Comme … confondre chasse aux migrateurs terrestres, les turdidés (grives et merles) et chasse au gibier d’eau, les anatidés (canards et oies) quand on est ministre de l’Ecologie et ministre de la Chasse (« Réponse de Madame le Ministre de l’Ecologie Ségolène Royal à Madame le Député de l’Ardèche Sabine Buis le 7 juillet 2015 ») ?
Photo Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/Florian Lalièvre/Archives
« Ne pas faire d’embrouilles » ?
Comme … imposer capricieusement à deux départements – l’Ardèche et la Drôme – une fermeture de la chasse aux migrateurs (grives et merles), différente de dix jours selon la commune, cas unique en France et en Europe ?
Photos Inter/Site internet Chasse Drôme-Ardèche/Archives
« Ne pas faire d’embrouilles » ?
Comme … interdire depuis Paris aux Ardéchois de chasser le pigeon ramier quand le préfet de l’Ardèche vient de l’autoriser après accord négocié entre élus ardéchois de tous bords, fédération des chasseurs de l’Ardèche, représentants agricoles ardéchois ?
Alors, « Ambassadrice des Pôles » ou … « Ambassadrice des Embrouilles ?
LE RONFLANT BILAN CARBONE DE MONSIEUR HULOT
Photomontage Inter/Capture/Bing
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !
Cela deviendrait-il le fil conducteur de la nouvelle politique qui, par certains aspects, ressemble beaucoup à l’ancienne ?
Photo Inter/Bing/CC
Côté Premier Ministre : imposer uniformément 80 Km/h aux ruraux en mettant en avant la sécurité routière, ce qui se discute non sur le principe mais sur le moyen, ça ne coûte rien ni en temps ni en argent quand on peut soi-même utiliser un avion de luxe privé pour gagner deux heures en rentrant à Paris (350 000 € payés par l’Etat, c’est-à-dire le contribuable) et quand on a soi-même été verbalisé pour excès de vitesse en voiture (150 Km/h, octobre 2015).
Photo Inter/Bing/CC
Côté Ministre d’Etat chargé de la Transition écologique : donner avec un incontestable talent doublé d’une authentique conviction des leçons de verte vertu à la Terre entière, vouloir imposer aux ruraux la fin du diesel, du 4×4 et des vieilles voitures au motif de réduction planétaire du CO2, c’est moins convainquant quand on découvre chez la 2ième fortune du gouvernement (7 300 000 €) un bilan carbone des plus « ronflants » : 9 véhicules à moteur dont 4 ayant plus de 20 ans, un 4×4 pourtant si décrié chez les ruraux par les « boboécolos » des villes, un bateau à moteur réputé plutôt vorace en CO2, etc.). Ajoutés aux nombreux camions, avions, hydravions et hélicoptères utilisés pendant des années par M. Hulot dans le cadre d’une émission TV réussie qui a beaucoup contribué à sa notoriété comme à son enrichissement personnel, ça fait quand même un peu beaucoup, non ?
. Juillet-Août-Septembre 2017 : 150 000 nouveaux visiteurs
. Octobre-Novembre-Décembre : 250 000 supplémentaires
. Les 6 derniers mois 2017 : 400 000 visiteurs, soit autant qu’au cours des 3 ans et ½ (42 mois) qui ont précédé !
Paul Bocuse trouvait sur les bords de son étang le ressourcement nécessaire à la création
Photomontage Inter/Bing
« Monsieur Paul » aimait la vie. Il aimait la nature, les traditions, les plaisirs de la table évidemment, la convivialité.
Le cuisinier le plus célèbre du monde restait un homme simple. Passionné de pêche et de chasse, le « cuisinier du siècle » trouvait au bord de son étang de la Dombes la quiétude et le ressourcement nécessaire à la création.
« Toute ma vie j’ai chassé, c’est une grande partie de ma vie », aimait rappeler le célèbre Chef lyonnais.
Histoire vraie en cinq tableaux
Photos Inter/Site Chasse Drôme-Ardèche/Corentin Guérin/SR
1. Ici et là, nous on arrive
2. Ici, on fait des dégâts
3. Là, on fait aussi des dégâts
4. On n’a pas peur puisqu’ici et là la chasse est interdite
Photo Inter/Bing
5. Ici et là, nous on se marre en pensant aux chasseurs qui payent nos dégâts sans avoir le droit de nous chasser
Photo Inter/Bing/CC/Christophe Eyquem
Photo Inter/Bing/CC
Photo Inter/Bing/CC/Petr Kratochvil
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